6. mai 2022

Sco

Jusqu’à l’année dernière, la musique de John Scofield n’a pas reçu beaucoup d’attention chez moi. Puis il a joué un concert solo au festival de Moers - aimablement diffusé par Arte - et ce fut une révélation. Seul avec sa guitare, avec quelques interrupteurs de boucle à ses pieds, il a servi des moments d’une intensité impressionnante - des chansons, des improvisations, un poème ! Et voilà maintenant sort cet album solo chez ECM (que j’attendais depuis), orné d’une pochette particulièrement belle. Ici aussi, chaque touche ennoblit les cordes de la guitare, aucun autre instrument ne détourne l’attention du purisme des mélodies, bref, une musique profonde qui ne fait pas que bouger des cordes …
Conclusion : souvent le bon est là où on ne le soupçonne pas.